La crise économique qui a ébranlé le monde ne cesse d'étendre ses ravages. Les pays les plus pauvres en sont les premières victimes. Les Nations Unies ne cessent d'appeler la communauté internationale à lutter contre la faim qui sévit dans tant de régions du monde. La vie de milliers d'enfants, de femmes et d'hommes est en danger. Au XXIe siècle, c'est inacceptable !
Les pays développés, ne sortent pas indemnes de la crise. En France, le pire a été évité grâce aux mesures prises et au sang-froid. Mais une immense tâche est devant nous : celle de fonder le développement du pays sur le roc pour résister aux assauts et aux tempêtes. Cela signifie renoncer à vivre au-dessus de nos moyens et investir pour laisser aux jeunes générations un pays dynamique et prospère, capable de résister aux pressions économiques et politiques, libre et fier de sa Démocratie.
Une telle entreprise nécessite ouverture d'esprit et mobilisation. Or, il est triste de constater que, depuis un moment, la France donne l'impression de tourner en rond sur elle-même. Comme si les élections régionales rimaient avec l'horizon borné des préoccupations immédiates. Alors que c'est justement l'inverse : il ne sera pas possible de développer durablement les régions si l'on ne prend pas en compte l'évolution du monde. Malheureusement, beaucoup semblent penser que notre pays est au-dessus de tout et que le monde doit se plier à nos désirs « justes » et à notre modèle « infaillible » !
La responsabilité de ceux qui soufflent sur les braises du populisme et de l'inculture est immense. Il est grave que le rendez-vous des élections régionales ait été recouvert par le bruit de querelles politiciennes. Piètre image du débat démocratique que de donner en pâture des « boucs émissaires », d'aviver la haine entre les citoyens qui ne partagent pas les mêmes idées ! Alors que notre pays a besoin d'unité pour faire face aux redoutables défis de sa modernisation et de la construction de l'Europe.
Ces attitudes expliquent sans doute en partie, le désintérêt des citoyens pour ces élections. Mais elles ne justifient pas pour autant leur abstention. En démocratie, voter est un devoir ; s'y soustraire, une lâcheté !
La participation aux élections serait facilitée si l'on modernisait les moyens de vote. En effet, beaucoup de personnes gardent des attaches dans leur région d'origine mais ne peuvent pas toujours y retourner lors des rendez-vous électoraux. Pourquoi ne pas imaginer, pour elles, des manières de voter à distance, à partir des bureaux de vote ? Les moyens modernes de communication permettraient sans doute d'envisager des évolutions de ce type. En attendant, il ne faut pas se dérober au devoir de voter : noblesse et humilité de la vie de la Démocratie.
dimanche 21 mars 2010
Démocratie, le devoir de voter
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