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lundi 19 octobre 2009

David Douillet : "Les polémiques parisiennes n'ont pas eu d'impact sur ma campagne"

Ancien champion de judo et candidat UMP dans la douzième circonscription des Yvelines, David Douillet qualifie de "parisianisme" les affaires à répétition qui bousculent la majorité. Au premier tour, dimanche 11 octobre, il est arrivé en tête avec 44,2 % des voix, devant le candidat socialiste Frédérik Bernard (21,9 %).
David Douillet, vous êtes le candidat de l'UMP à l'élection législative partielle dans la douzième circonscription des Yvelines, dimanche 18 octobre. Les troubles dans la majorité – de Frédéric Mitterrand à Jean Sarkozy en passant par la taxe professionnelle – ont-ils un impact sur votre campagne ?

David Douillet : Cela n'a pas pesé au premier tour de l'élection puisque nous avons fait presque 45 %. Les électeurs de cette circonscription ne rentrent pas dans cette politique politicienne qui n'intéresse que les journalistes et les Parisiens. Ce parisianisme des affaires nous a permis de travailler normalement et notre score tend à prouver que nous n'avons pas été impactés par ce qui se passe. C'est tant mieux, les gens en ont un peu marre de ces avions stratosphériques qui leur passent au-dessus de la tête, de ces joutes politiques entres ces gens qui déclenchent des rumeurs, des polémiques pour affaiblir l'autre.

La probable élection de Jean Sarkozy à la tête de l'EPAD vous fait-elle réagir ?

David Douillet : Moi, je m'occupe de cette circonscription, j'y ai beaucoup trop à faire pour partir dans ce débat. Cela ne m'intéresse pas.

Si vous êtes élu à l'Assemblée nationale, quels sont les secteurs sur lesquels vous souhaitez travailler ?

David Douillet : Les transports et les infrastructures nécessaires à l'échelle nationale. Les questions soulevées par la réalisation du Grand Paris m'intéressent énormément. La grande horloge que forment les transports parisiens et locaux ne fonctionne pas ou très mal. Cela provoque le départ d'entreprises, nos concitoyens passent trop de temps dans les transports et donc travaillent moins. Le transport est l'un des sujets majeurs auquel je m'attèlerais.

Un autre champion olympique, Jean-François Lamour, a été ministre des sports avant de se faire élire député UMP. Suivrez-vous le chemin inverse en cas de victoire, dimanche ? Etes-vous intéressé par le ministère des sports, actuellement occupé par Rama Yade ?

David Douillet : On ne me l'a pas proposé. Je fonctionne par étape, et mon étape d'aujourd'hui, c'est cette élection législative. Si cela devait devenir d'actualité, je resterais extrêmement attaché à ce qui se passe ici, dans ma circonscription, car j'ai pris des engagements envers mes électeurs et je dois les tenir. Par ailleurs, les élus qui ont un réel attachement à leur terrain et aux citoyens de ce territoire peuvent faire de belles choses pour eux. Par exemple, Jean-Louis Borloo a permis l'implantation de Toyota à Valenciennes. Je crois qu'avoir un élu ministre serait même un avantage pour la circonscription.
Propos recueillis pas Eric Nunès

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