retour » lorsqu’il réclamait des restrictions en matière d’immigration provenant des Etats-membres de l’UE. Elle s’est affirmée prête à envisager un « Brexit », un départ du Royaume Uni de l’UE, a indiqué le magazine allemand Der Spiegel.
vendredi 7 novembre 2014
'Le Royaume-Uni pourrait interdire l'accès des avantages sociaux aux immigrants en provenance de l'UE pendant 3 ans'
La chancelière allemande, Angela Merkel, a affirmé que le Premier ministre britannique David Cameron menait le Royaume Uni au « point de non-
retour » lorsqu’il réclamait des restrictions en matière d’immigration provenant des Etats-membres de l’UE. Elle s’est affirmée prête à envisager un « Brexit », un départ du Royaume Uni de l’UE, a indiqué le magazine allemand Der Spiegel.
retour » lorsqu’il réclamait des restrictions en matière d’immigration provenant des Etats-membres de l’UE. Elle s’est affirmée prête à envisager un « Brexit », un départ du Royaume Uni de l’UE, a indiqué le magazine allemand Der Spiegel.
Le Premier ministre britannique a annoncé son intention de fixer des quotas pour limiter le nombre de personnes faiblement qualifiées en provenance d'autres pays de l'UE admises à s’installer au Royaume-Uni pour y travailler, en contravention avec le droit de circulation de l’UE, que l’Allemagne considère comme un droit fondamental.Selon le Financial Times, Cameron aurait changé ses projets au cours du weekend pour les rendre compatibles avec les exigences allemandes afin d’apaiser Mme Merkel. D'après le Sunday Times, les nouvelles propositions prévoiraient d’expulser les immigrants de l’UE 3 mois après leur arrivée au Royaume-Uni, à moins qu’ils ne soient capables de subvenir à leurs propres besoins.
Le journal The Times publie un article écrit par le professeur Damian Chalmers de la London School of Economics, et Stephen Booth, chercheur au think tank Open Europe, qui soutiennent tous deux que les gouvernements nationaux devraient avoir la possibilité de limiter l'accès des immigrants de l'UE aux indemnités de chômage, au logement social, à la formation, et aux autres avantages sociaux pendant les trois premières années qui suivent leur arrivée dans leur pays d’accueil.
Une telle proposition ne nécessiterait pas une modification compliquée du traité, et elle pourrait aussi recueillir le soutien d’autres Etats-membres, et notamment de l’Allemagne. Son avantage principal serait d’éradiquer l’effet d’aubaine que présentent les systèmes sociaux comparativement plus généreux de certains pays de l’UE tels que le Royaume Uni, qui incitent effectivement les citoyens des pays où les politiques sociales sont plus frugales, à émigrer dans ces pays pour bénéficier de leurs avantages sociaux.
Selon la proposition des deux auteurs, les immigrants ne pourraient avoir accès à ces avantages qu’après une durée de résidence de 3 ans dans le pays d’accueil. Pendant les 3 premières années, cependant, ils pourraient bénéficier de la couverture maladie, mais les frais ainsi induits seraient remboursés au pays d’accueil par leur leur pays d'origine, et le complément éventuel, par une assurance maladie privée.
Sur la BBC, le chancelier de l'Echiquier britannique George Osborne a déclaré lundi que « L’on n’aurait jamais pensé qu’un aussi grand nombre de gens viendraient, des gens qui viennent alors qu’ils n’ont pas de proposition d’emploi, des gens qui déménagent pour les avantages sociaux britanniques… Nous allons étudier cela d'une manière calme et rationnelle, mais les Britanniques veulent que l’on fasse quelque chose ».
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