jeudi 9 octobre 2014
L’acharnement famillophobe
Présenté mercredi en conseil des ministres, le projet de budget de la Sécurité sociale pour 2015, qui impose pas moins de 700 millions d’euros d’économies supplémentaires à des familles déjà harcelées par le fisc, au moment même où le gouvernement s’apprête à augmenter de 73 millions le budget de l’Aide médicale d’Etat prenant en charge la totalité des soins des clandestins, est la preuve supplémentaire que les socialistes, depuis leur arrivée au pouvoir, n’ont qu’une obsession : anéantir la famille française.
D’un côté, la gabegie continue avec la hausse des aides destinées aux clandestins, le remboursement à 100 % de l’avortement de confort ou encore la contraception gratuite pour les filles de 15 à 18 ans. De l’autre, c’est l’acharnement famillophobe. Alors que les secteurs pouvant faire l’objet de coupes budgétaires sont légions, le pouvoir socialiste prend une nouvelle fois pour cible la famille en prévoyant, pèle mêle : la division par trois du montant de la prime à la naissance à partir du 2e enfant, la diminution des aides à la garde d’enfant pour les ménages « les plus aisés », la réduction à 18 mois du congé parental de la mère, le décalage de 14 à 16 ans de la majoration des prestations familiales, ou encore le décalage du premier versement de l’allocation de base de la PAJE du mois de naissance au mois suivant.
La place manque ici, mais il y aurait aussi beaucoup à dire sur les fausses économies, souvent scandaleuses, que le gouvernement entend également réaliser sur la branche maladie. Comme la décision de développer au maximum les retours à domicile le jour même des interventions chirurgicales. Mesure qui entraîne régulièrement un retour aux urgences de patients qui sont sortis trop tôt et donc des frais supplémentaires…
Bref, dénonçant une nouvelle attaque violente contre les familles françaises, Marion Maréchal-Le Pen devait notamment pointer du doigt le projet de réduire à 18 mois le congé parental des femmes « dont les conséquences sur le budget des familles, notamment les plus modestes, sont alarmantes ». Rappelant en effet que « dans la grande majorité des cas, au terme des 18 mois, les parents seront contraints de faire appel à une assistante maternelle ou de mettre l’enfant en crèche (…), deux solutions (qui) augmentent les dépenses de l’Etat », l’élue FN demandait instamment au gouvernement de « ne pas modifier le système du congé parental au risque de se rendre coupable d’une régression sociétale touchant au droit de la famille ainsi qu’à la liberté pour la femme d’accomplir son statut de mère ».
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