Mariée depuis peu à l'acteur américain George Clooney, la brillante avocate est de retour aux affaires. A Athènes, jusqu'à jeudi, elle doit rencontrer, avec deux autres représentants , le Premier ministre Antonis Samaras et le ministre grec de la Culture. Raison de la visite : discuter des recours judiciaires permettrant à la Grèce de récupérer les frises du Parthénon, toujours "détenues" par le British Museum de Londres.
mardi 14 octobre 2014
Grèce : Amal Clooney, l'avocate qui fera peut-être revenir les frises du Parthénon
Amal Alamuddin, l'avocate depuis peu mariée à Georges Clooney, est en Grèce jusqu'à jeudi. Avec le Premier ministre, elle doit évoquer les recours légaux qui permettraient à Athènes de récupérer les sculptures du Parthénon, toujours conservées au British Museum de Londres.
Mariée depuis peu à l'acteur américain George Clooney, la brillante avocate est de retour aux affaires. A Athènes, jusqu'à jeudi, elle doit rencontrer, avec deux autres représentants , le Premier ministre Antonis Samaras et le ministre grec de la Culture. Raison de la visite : discuter des recours judiciaires permettrant à la Grèce de récupérer les frises du Parthénon, toujours "détenues" par le British Museum de Londres.
Mariée depuis peu à l'acteur américain George Clooney, la brillante avocate est de retour aux affaires. A Athènes, jusqu'à jeudi, elle doit rencontrer, avec deux autres représentants , le Premier ministre Antonis Samaras et le ministre grec de la Culture. Raison de la visite : discuter des recours judiciaires permettrant à la Grèce de récupérer les frises du Parthénon, toujours "détenues" par le British Museum de Londres.
Rien de tel qu'une femme de star pour attirer l'attention sur ce conflit. Rappel des faits : en 1801, l'ambassadeur d'Angleterre à Constantinople fait enlever plus de 150 sculptures de la décoration extérieure du Parthénon, le célèbre édifice antique juché sur l'Acropole d'Athènes. La cargaison est acheminée jusqu'au Royaume-Uni puis vendue au British Museum, où les oeuvres sont aujourd'hui exposées, chambre 18, très précisément.
La Grèce et le Royaume-Uni d'accords pour en discuter
Ce n'est qu'en 1983 que la ministre grecque de la Culture de l'époque demande officiellement leur restitution. Ce à quoi le British Museum a longtemps opposé que les éléments de frise lui appartenaient légalement et qu'ils seraient mieux conservés sur le sol britannique. Mais depuis 2009 et la réouverture du musée de l'Acropole, un établissement flambant neuf situé au pied de la célèbre colline, le dernier argument ne tient plus. La Grèce explore désormais les pistes légales lui permettant de récupérer son patrimoine.
Depuis 2011, le pays fait ainsi appel aux conseils d'Amal Alamuddin, spécialiste du droit international, qui a notamment défendu le fondateur du site Wikileaks, Julian Assange, contre la Suède (qui cherche à faire extrader dans une affaire de viol), et l'ex Premier ministre ukrainienne Ioulia Timoshenko contre l'Ukraine. L'avocate n'est donc pas seulement un atout médiatique.
On n'en sait guère plus sur ce qu'Amal Clooney chuchote à l'oreille des Grecs. Mais "la Grèce et le Royaume-Uni se sont mis d'accord pour dialoguer sur la question", glisse-t-on au siège parisien de l'Unesco, l'organe des Nations Unies chargé de la défense du patrimoine, où l'on refuse d'en dire plus. Ironie de l'histoire, l'un des plus ardents défenseurs de la cause grecque, David Hill, le président de l'Association pour la réunification des marbres du Parthénon, est anglais de naissance.
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