Le gouvernement grec mise désormais sur un déficit public de 6,7 % du PIB en 2012 contre 5,4 % prévu initialement. La cause ? " Des écarts sont intervenus avec les prévisions initiales et les résultats de 2011, c'est pourquoi il faut réviser les chiffres de 2012 ", indique le projet de loi concernant les mesures de rigueur imposées à la Grèce par le nouveau plan d'aide européen. Très attendu, ce dernier devrait être voté ces prochains jours.
L'agence de notation Fitch Ratings vient d'abaisser la note à long terme de la Grèce de CCC à C. Aux yeux de Fitch, le pays n'est désormais plus qu'à un cran seulement au-dessus du défaut.
COUPLES CLAIRES
Le Parlement grec a validé la semaine dernière le principe d'un programme d'économies de 3,2 milliards d'euros, réclamés à grands cris par les créanciers du pays pour rattraper les dérapages des comptes publics. Le projet de loi prévoit des réductions budgétaires dans plusieurs ministères dont la santé, l'emploi, la défense, l'éducation et la culture et par conséquent des coupes dans les salaires et les retraites.
La Grèce subit sa cinquième année de récession. En 2011, Athènes avait d'abord anticipé une baisse de son produit intérieur brut de 5,5 %. Finalement, ce fut 6 %, d'après les dernières estimations.
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