Pour Natacha Polony, deux mots résument la France d'aujourd'hui : «vergogne» et «ferveur». Si l'absence de vergogne caractérise de plus en plus une partie de l'élite, la ferveur pourrait réconcilier les Français avec eux-même. Nous avons tous au fond de nous quelques mots qui nous émeuvent, qui nous enchantent ou qui portent des pans entiers de notre imaginaire. Comme Colette rêvant sur ce «presbytère» dont elle faisait un petit escargot tigré, nous faisons des vocables les incarnations d'une vision du monde.Il en est deux qui représentent pour l'auteur de ces lignes comme un condensé de tous les maux et de tous les espoirs de cette société malade. Deux mots dont les sonorités, à la fois douces et surannées, habillent de poésie une réalité si sombre. «Vergogne» et «ferveur». Deux mots qui résument laFrance.
«Vergogne», ce mot si désuet qui ne s'emploie plus que dans une forme négative, «sans vergogne», traduit une notion plus désuète encore. «Verecundia», en latin, désigne à la fois la honte et la pudeur et traduit à peu près ce que les Grecs appelaient aidôs. Respect, honneur, crainte, honte, pudeur, tel était cet aidôs qui accompagnait chaque citoyen et dictait leur conduite aux grands hommes. La vergogne, l'aidôs, est ce sentiment qui nous retient, ce sentiment qui instille en nous l'idée que tout ne se fait pas. Parce que nous sommes des êtres humains, c'est-à-dire des animaux politiques, qui vivent en cité, en société. Et parce que les autres nous regardent. Nous portons en nous le regard des autres, qui nous oblige, et nous nous devons à nous-mêmes parce que nous nous devons aux autres. Il y a dans ce mot quelque chose de l'exclamation du père d'Albert Camus devant une scène de torture atroce: «Un homme, ça s'empêche.» Cri du cœur de l'homme du peuple qui exprime ce que George Orwell appelait la «décence commune». Le pronom, bien sûr, est réfléchi. L'homme choisit de se retenir, de «s'empêcher», et c'est là toute sa dignité d'homme.
D'où vient cette impression que nous sommes désormais dans une société sans vergogne? Une société dans laquelle les entreprises du CAC 40 peuvent verser à leurs actionnaires des dividendes de 30 % supérieurs à l'an dernier alors que l'État leur consent des baisses de charges majeures. Une société dans laquelle les présidents de la République font la une de la presse people parce qu'ils n'ont rien d'autre à raconter à la France et que leur bonheur intime est finalement aussi important pour eux que la charge immense que leur ont confiée les Français. Une société dans laquelle des hommes politiques de premier plan peuvent mentir, tricher, détourner, les yeux dans les yeux et la main sur le cœur. Une société dans laquelle chacun, à sa minuscule mesure, semble préoccupé seulement de grappiller ce qu'il peut, de revendiquer son droit et de comparer avec le voisin. Une société dans laquelle à quelque échelle que ce soit, le mot d'ordre principal est qu'il ne fut pas «culpabiliser». Ne pas culpabiliser le consommateur qui se gave de malbouffe. Ne pas culpabiliser le citoyen en lui rappelant que le monde, ce 20 août, a utilisé depuis le début de l'année les richesses que peut produire la planète pour un an sans entraver les réserves naturelles et qu'il vit désormais à crédit sur ses enfants jusqu'au 31 décembre. Ne pas culpabiliser l'élève qui ne travaille pas ou qui insulte son professeur… Pas de honte. Surtout pas. Pas de vergogne.
Mais face à cette France des sans-vergogne, il existe, partout, au hasard des initiatives et des individus, une France de la ferveur. Quel joli mot que la «ferveur»! Comme une rencontre amoureuse entre la foi et l'ardeur. La ferveur est la chaleur de celui qui croit. Et nulle nécessité du religieux. La ferveur est un enthousiasme, un feu sacré, nous dit l'étymologie de ce mot, mais tout entier tourné vers les autres. Car la ferveur est don. Elle est le don que l'on fait de soi dans chaque action. «Invente un empire où simplement tout soit fervent», écrivait Antoine de Saint-Exupéry dans son dernier ouvrage. Et c'est ce que font aujourd'hui tous ceux qui œuvrent quotidiennement, selon une vocation ou bien armés de leur seule conscience du devoir, ceux qui tentent de bien faire et qui se donnent à cette tâche. Ouvrier, médecin, professeur, entrepreneur, militant associatif, artisan, bénévole, ingénieur, infirmier, paysan ou seulement citoyen qui croit encore à ce qu'il lit sur le fronton des mairies.
Vergogne et ferveur, tel serait le programme de quiconque voudrait réconcilier les Français avec eux-mêmes, avec leur classe politique, avec leurs élites et avec l'avenir. Vergogne face à l'indécence d'une société qui croit que les vices privés peuvent un jour faire les vertus publiques, et ferveur pour rassembler des Français qui n'attendent qu'une étincelle - événement sportif dérisoire, action plus essentielle parfois, projet politique peut-être - pour communier autour d'une même flamme. Vergogne, qui est l'autre nom de la dignité, et ferveur, comme une réponse aux cyniques et aux blasés. La langue française est décidément belle, de nourrir nos espoirs avec de si beaux mots.
Vivement qu'il n'y ait plus d'entrepreneur en France, plus de créateurs de richesse pour que l'on s'aperçoive enfin que l'argent ne pousse ni dans les champs, ni dans les ministères, mais que la richesse se créée avec de l'énergie, du talent, et surtout 95% de sueur, et aussi de la prise de risque. Entre temps, on sera passé à 10 millions de personnes avec un travail précaire. Ras le bol de vivre dans un pays ou la réussite est systémariquement mise sur le dos de la chance et pas du travail.
IL N'Y A QU'EN FRANCE OÙ L'ON PEUT SE PERMETTRE DE TELLES BÊTISES LA FRANCE AUX FRANÇAIS.
JUSTICE
Jean-Marc Ayrault - Député socialiste, Maire de Nantes, président de la communauté urbaine de Nantes Métropole, condamné le 19 décembre 1997 à 6 mois de prison avec sursis et 30 000 francs d'amende, pour "délit de favoritisme dans l'attribution d'un marché public".
Arnaud Montebourg - Ministre du Redressement Productif, président du Conseil Général de Saône-et-Loire, condamné le 23 mai 2012 par le tribunal de grande instance de Paris à 1 euro de dommages et intérêts à verser à chacun des cinq demandeurs et 3000 euros au titre des frais de justice pour "injure publique". Il a fait appel de ce jugement.
QUELQUES VÉRITÉS
Il n'y a pas lieu de désespérer parce que comme l'a dit Margaret Thatcher :"Le socialisme ne dure que jusqu'à ce que se termine l'argent des autres"
INAPTOCRATIE : un système de gouvernement où les moins capables de gouvernersont élus par les moins capables de produire et où les autres membres de lasociété les moins aptes à subvenir à eux-mêmes ou à réussir, sontrécompensés par des biens et des services qui ont été payés par laconfiscation de la richesse et du travail d'un nombre de producteurs endiminution continuelle.
A l'école primaire des socialistes, on apprend les 4 opérations :
- L'addition des impôts - La soustraction des revenus - La multiplication des fonctionnaires et des immigrés - La division du travail.
Aux élections prochaines, votez pour Ali Baba. Au moins vous serez sûrs de n'avoir que 40 voleurs. JEAN D'ORMESSON
COMPTE À REBOURS
AVANT DE LE FOUTRE À LA PORTE, ÇA FAIT DÉJÀ TROP LONGTEMPS QU'IL FAIT DES DÉGATS....CASSE TOI PAUV'CON !!!!!
« Le gouvernement a un bras long et un bras court ; le long sert à prendre et arrive partout, le bras court sert à donner, mais il arrive seulement à ceux qui sont tout près. »
Ignazio Silone
Les socialistes aiment tellement les pauvres qu’ils en fabriquent
C’est moi qui maîtrise la rareté de ma parole politique, pour dire des choses intelligentes quand j’ai besoin de les dire. — Ségolène Royal
J’étais partisan du non, mais face à la montée du non, je vote oui — Manuel Valls
«Le “canard boiteux” n'est pas à Florange, mais à Matignon! Il n'y a ni cap, ni vision.»RACHIDA DATI
La droite et la gauche, ce n’est pas la même chose — Pierre Mauroy
Le capitalisme, c’est l’exploitation de l’homme par l’homme. Le syndicalisme, c’est le contraire — Henri Jeanson
Même quand je ne dis rien, cela fait du bruit — Ségolène Royal
Stéphane Hessel à propos de Hollande:
"On n'en fera pas un Roosevelt !"
Le plus souvent, la liberté d’expression est mal comprise : chacun la revendique pour soi et pour ses amis, c’est-à-dire pour ceux dont on partage les opinions. Il s’agit de la liberté d’expression facile, qui donne lieu à un rituel de célébration inlassablement renouvelé. Mais la défense de la liberté d’expression au sens fort est plus rare. Elle devient en effet plus difficile à pratiquer dès qu’il s’agit d’exiger cette liberté pour ceux qui sont attachés à des idées très différentes, voire totalement opposées à celles que l’on chérit soi-même. C’est alors que la liberté d’expression prend toute sa signification politique : elle devient un combat pour autrui. Pour que « l’autre » puisse professer des opinions auxquelles je suis hostile. Robert Redeker
Etre homme politique, c’est être capable de dire à l’avance ce qui va arriver demain, la semaine prochaine, le mois prochain et l’année prochaine. Et d’être capable, après, d’expliquer pourquoi rien de tout cela ne s’est produit. — Winston Churchill
Quand un politicien se touche le visage il dit la vérité, quand il se gratte l’oreille il dit la vérité, quand il lève le pouce il dit la vérité ; c’est quand il remue les lèvres qu’il ment. — Baptiste Foisy
FRANCE SOCIALISTE
CONTRE LA PENSÉE UNIQUE SOCIALISTE
Nous ne pouvons, nous ne pourrons jamais l'aimer ce nouveau président, qui nous scrute comme si nous étions de mauvais citoyens. Aucune de ses paroles ne me rassure car il est contre mes valeurs. Rien ne pourra me le faire aimer car il a été élu pour de mauvais motifs. Je me sens déjà trahi par ses mensonges par exemple la république irréprochable, alors que son gouvernement ne l'est en rien [...], ou le non cumul des mandats, trahi par son comportement à l'égard de Nicolas Sarkozy et ses gestes ou ses discours équivoques au sein même de l’Élysée, (quelle inélégance à l'égard des 48,7 % de Français), trahi par sa déontologie mesquine et ses états d'âmes moralisateurs, quand on sait que la gauche aime se parer de vertu mais est rarement probe, trahi par cet imposteur de la république, ce petit président, cet énarque élitiste qui veut nous faire croire qu'il aime les gens, qu'il aime le peuple, alors qu'il nous méprise et ne s'adresse qu'à ses amis, trahi parce qu'il brosse tout le temps dans le sens du poil, mais d'économie jamais il ne parle, trahi parce qu'il a su retourner l'opinion en sa faveur grâce à la complicité des journalistes qui ont relayé l'antisarkozysme primaire à longueur d'éditos oiseux [...].Tout cela ressemble à de la petite politique. Augurons qu'il démissionne en proie aux difficultés, ou une cohabitation avec un premier ministre réformiste, ou dans le pire des cas pour nous qu'il soit battu dans 5 ans. Je ne lui souhaite en aucun cas toute la réussite parce que cette réussite ne saurait être celle de la France notre nation, il va insidieusement après avoir pris les commandes de l'ensemble des pouvoirs de la république, lui et ses amis, contribuer à la socialisation lente, rampante, sournoise des esprits.
PHILIPPE BOUVARD
LA VÉRITABLE "EXCEPTION FRANÇAISE": CE SONT LES MÊMES CITOYENS QUI DÉPLORENT QU'UN GOUVERNEMENT N'AIT PAS CONCRÉTISÉ DAVANTAGE DE PROJETS ET QUI, À LA PREMIÈRE VELLÉITÉ DE RÉFORME, DESCENDENT DANS LA RUE
0 commentaires:
Enregistrer un commentaire