Un spectre hante le petit monde politico-médiatique: Nicolas Sarkozy, ce pelé, ce galeux d'où nous vient tout le mal. Résumons: la dette, c'est lui. Le déficit, c'est lui. La corruption, encore lui. Avant Nicolas, il n'y avait jamais eu d'écoutes téléphoniques commanditées par un chef d'Etat. Avant Nicolas, il n'y avait jamais eu abus de faiblesse, visites guidées et généreuses de monarques étrangers, fausses factures et vrais dessous de table à tous les étages. Rappelons-nous: Nicolas Sarkozy a inventé la Françafrique, d'où les remerciements de Kadhafi. Nicolas Sarkozy ne respire qu'au Fouquet's
, ne nage que chez Bolloré, ne se loge que chez Bouygues et ne joue aux cartes qu'avec Balkany. Avant Balladur et ses comptes de campagne, avant 2007 et ses dérives, la France était une république vertueuse, juste, prospère, où les petits oiseaux chantaient aux oreilles enamourées des Bisounours intellectuels. Cinq ans de sarkozysme ont mené le pays aux résultats que l'on connaît: précipices béants dans lesquels se débat un Hollande qui fait ce qu'il peut. Mais comment remonter une pente si dure et si glissante?
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