Les violons de la liberté
Le jour le plus long des télés ! La commémoration du Débarquement de Normandie a failli se transformer en « opération overdose ». L'émotion et la hauteur de vue dont on fait preuve François Hollande et Barack Obama devant les croix blanches du cimetière américain de Colleville sont fort heureusement venues à bout de la tentation télévisuelle de transformer ce moment crucial de notre histoire en émissions de variétés.
La dignité et le souvenir du sacrifice humain pour terrasser, définitivement croyait-on alors, la barbarie nazie, ont été plus forts que les insupportables fanfreluches de l'information télévisée en continu.
Comme à l'époque, l'affrontement pour la domination a été palpable hier entre Russes et Américains. Comme à l'époque, ils ont traité les Européens comme de vieux bouquins d'histoire compressés entre deux serre-livres représentant l'oncle US et le Soviétique barbu. Comme à l'époque, les Américains veulent tuer la concurrence en commençant par les navires Mistral et la BNP. Et cette guerre-là a cent ans.
Le meilleur facteur de paix est aujourd'hui l'Europe. C'est une des leçons qu'il faut retenir du succès diplomatique remporté par François Hollande qui a réussi à renouer le fil du dialogue sur la crise ukrainienne. Il faut quand même, à nouveau, regarder en face le monstre de la guerre et remarquer que ce qui se passe entre la Russie et l'Ukraine rappelle les rivalités franco-allemandes pour l'Alsace-Lorraine. Ne soyons pas passifs, profitons des témoignages, des images de villes rasées, des rediffusions de films pour contribuer sans répit à l'éveil des jeunes consciences et redire que l'océan était rouge du sang des morts quand s'acheva le jour le plus long.
La guerre est loin de nous. Mais en restituant les faits dans le présent, plus que dans la mémoire, on voit bien qu'elle n'a pas disparu. Dans les Balkans il y a peu, en Ukraine, en Afrique, la flamme qui rallume les bombes brûle toujours. Et encore plus après des élections qui ont vu la montée des nationalismes oublieux de l'union et des valeurs qui ont permis le retour à la liberté.
Tout est relatif, sans le travail de A. Merkel, rien n'eut été possible, tant Poutine est con, borné et imbu de sa personne.
Hollande, excusez du peu, mais il n'a fait que compter les coups, pauvre type. Il était beau en camelot, hier au marché au fleurs avec son rosier, aux côtés d'une Reine flanboyante, et d'une mairesse de Paris ridicule et male fagotée?
BRAVO LA FRANCE, AVEC CE RAMASSI DE GAUCHOS, J'AI HONTE.
notes de moi-même.
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