samedi 1 février 2014
A contre-courant
A contre-courant
Eh bien, je vais m’exprimer à contre courant de l’air du temps et de la mode dominante, sur Internet, dans la rue, au Parlement… Il n’est pas d’opposant plus déterminé que je ne le suis à la politique actuelle, le matraquage fiscal et social qui plombe l’économie et l’emploi, le clientélisme (journée de carence), la politique étrangère, éducative, de sécurité et d’immigration… Je suis en désaccord avec son style, sa méthode présidentielle (affaire Léonarda). Cependant, je n’arrive pas à comprendre les attaques qui se focalisent sur la personne et la légitimité de François Hollande. Elles me rappellent, inversées, les mesquineries de la haine anti-Sarkozy en 2007-2012. Oui, il est le président élu démocratiquement par la majorité des Français pour 5 ans, avec 51% des voix. C’est ainsi. Un éditorialiste du Point le compare explicitement à un "pingoin". Cette agression contre le physique d’une personne me répugne. Les déchaînements de ces derniers jours contre ce Monsieur, les livres et papiers, qui après l’avoir encensé pour sa "gentillesse", le traitent de dangereux caractériel, me font penser à ces lynchages à coups de pied d’un homme, une fois qu’il est bien à terre. A quoi cela sert-il? Voyons, les présidentielles sont dans 3 ans et demi. Croit-on que les coups portés à sa personne vont le pousser à partir? Bien sûr que non et si tel était le cas, il n’y aurait plus de pouvoir politique possible à l’avenir. D’ailleurs, à l’heure d’aujourd’hui, personne n’est prêt à le remplacer. En s’en prenant à l’homme, on néglige la critique de la politique. Penser l’affaiblir, 40 mois à l’avance, au point d’empêcher une réélection en 2017? C’est la pire des méthodes car elle ne peut qu’entraîner une réaction contraire de l’électorat. Et puis quoi, si en 2017, notre camp l’emporte, que ce passera-t-il dans ces conditions, une nouvelle déferlente de haine contre le prochain président, la paralysie, la violence, l’extrémisme, la guerre civile? L’Elysée devient-il le bouc émissaire des névroses de la société française?
Il faut en finir avec ce climat pourri et revenir à la politique au sens noble du terme, la préparation de l’alternance et du programme de gouvernement…
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