TOUT EST DIT

TOUT EST DIT
ǝʇêʇ ɐן ɹns ǝɥɔɹɐɯ ǝɔuɐɹɟ ɐן ʇuǝɯɯoɔ ùO

jeudi 26 décembre 2013

François Hollande: «qu’il est bon de ne rien faire quand tout s’agite autour de vous»


François Hollande se montre souriant, solennel, un brin railleur, notamment à l'égard des journalistes, à l’occasion du cinquantième anniversaire de la Maison de la Radio, cette semaine.

François Hollande est de bonne humeur, ce mardi 17 décembre, lorsqu’il entame, à l’occasion du cinquantième anniversaire de la Maison de la Radio, son discours. Entre les murs du « mythique » studio 104, malgré les quelques chaises vides, tous n’attendent que lui. Il est un peu plus de 20h, lorsque le président arrive, souriant, solennel, un brin railleur. 
  

Au-delà de l’hommage appuyé (creux par moments) à la « plus grande entreprise culturelle de France » (…) « réhabilitée » depuis quatre ans pour des raisons de « sécurité » ainsi que pour ouvrir « l’édifice à un nouveau siècle », le président s’autorise quelques apartés, des « petites blagues » parfois tant décriées qui régalent ce jour-là l’auditoire. 
  
Et d’abord ce clin d’œil, inspiré par les « souvenirs » qu’il garde des « émissions cultes » et des « grandes voix » de la radio, celle du journaliste Pierre Bouteiller notamment. « J’étais jeune à l’époque » précise-t-il (voir vidéo 8'12) sur un ton de fausses confidences mais « je ne me lasse pas de répéter ce que [Pierre Bouteiller]confiait : qu’il est bon de ne rien faire quand tout s’agite autour de vous. » 

La salle, hilare, applaudit. François Hollande fait-il référence à ses derniers mois de présidence ? A la chute incessante de sa cote de popularité, à la croissance en berne qui n’aura pas permis « d’inverser la courbe du chômage », aux nombreux cafouillages et polémiques qui s’invitent régulièrement dans le débat public (l’affaire Leonarda, la remise à plat de la fiscalité, le rapport sur l’intégration ?) etc.
  
« Autres temps, autres responsabilités » conclut le chef de l’Etat, non sans avoir remercié le public (acquis) comme dans un one man show, de quelques minutes, au cours duquel il n’aura épargné ni les journalistes ni se sera épargné lui-même. 
  
Ainsi révèle-t-il, ironiquement, (14'18) qu’il écoute chaque matin la radio à ses « risques » (et périls). « 6h30 on sait jamais... 7h c'est confirmé… puis à « 8h [il] arrête » las d’entendre les éditorialistes. 

Des traits d'humour qu'on ne retrouve pas dans la retranscription écrite du discours. Omission? « On ne les met pas » tout simplementrépond le service presse de l'Elysée, alors que le discours a été restranscrit après avoir été prononcé. « Ce n'est pas dans le contexte. » 


0 commentaires: