samedi 12 octobre 2013
Hôpital, de la blouse blanche au kimono…
Hôpital, de la blouse blanche au kimono…
La méthode Grouille-Smolis, dûment brevetée, se répand dans les hôpitaux français. À tel point qu’on se demande si le prix Nobel de médecine ne lui sera pas un jour décerné. Deux hommes s’en partageront alors le bénéfice. Dominique Grouille, docteur anesthésiste et François Smolis, un infirmier karatéka. Leur traitement révolutionnaire a vu le jour au CHU de Limoges. Il s’impose déjà comme obligatoire, là-bas, pour les personnels des urgences. Face à l’adversité, tous y suivent des cours d’autodéfense “adaptés au milieu”. Plus question de subir sans broncher le “coup de tête” du migraineux irascible ou la brutalité des patients impatients. Les blouses blanches savent désormais comment riposter. On leur a appris les gestes simples de l’art martial, la manchette salvatrice, la manière de transformer une chaise “en bouclier”……
Faut-il ajouter la “castagne” en codicille au serment d’Hippocrate ? “Chez nous, on ne peut pas se permettre d’infliger un bleu ou la moindre bosse au client !” préviennent quand même les pères fondateurs.
Reste que le soignant, signe des temps, doit anticiper l’éventuelle violence du soigné. Le service public se vit dangereusement. La remarque vaut aussi pour l’instituteur, le fonctionnaire de Pôle Emploi, les assistantes sociales, le contrôleur SCNF… Bienvenue dans le XXIe siècle, jungle numérique et désert éthique ! Avec le bonjour de Cioran, au passage : “Le progrès n’est rien d’autre qu’un élan vers le pire.”
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