dimanche 22 septembre 2013
Altruisme
Altruisme
Les fourmis et les abeilles font preuve, à l'observation, de comportements dits « coopératifs ». Une sorte de sens du collectif. Les primates font mieux. On en a vu qui refusaient leur nourriture parce qu'à côté certains congénères étaient soumis à des décharges électriques. Traitement injuste, protestaient ces nobles singes doués d'empathie. Qu'en est-il donc de l'homme ?
Comme le macaque, avec lequel il partage 93 % des gênes, l'homme dispose de neurones qui s'activent, par exemple en cas de douleur pour lui-même ou pour autrui. Gagner de l'argent ou en donner lui procure égale satisfaction. Il a même été établi que payer une taxe peut faire plaisir… Une pause fiscale aussi !
Les comportements pro-sociaux, la disponibilité à la bonté sont donc, selon le professeur Kourilsky, inscrits dans nos gênes, comme l'égoïsme et la méchanceté. L'altruisme grandit même avec l'âge, car notre cerveau peut se modifier, y compris en bien, sous l'influence du milieu.
La relation altruiste, mieux que la domination, garantit un meilleur bonheur individuel. Le moine bouddhiste Matthieu Ricard en témoigne, dans son dernier livre. La Force de la bienveillance qu'il propose va dans le sens de la révolution annoncée par Jeremy Rifkin. Coopération, altruisme, remèdes contre le pessimisme, ce mal français.
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