Hollande y croyait...
François Hollande semblait pourtant y croire. En effet, le président socialiste n'a eu de cesse d'afficher son objectif. "Nous devrons y parenir coûte que coûte" assurait-il ainsi lors de ses voeux télévisés le 31 janvier dernier. De la réforme du marché du travail au crédit d'impôt compétitivité emploi, en passant par les contrats de génération et les contrats d'avenir, le gouvernement s'était d'ailleurs doté de toute une série de mesures afin de gagner son pari.
...mais pas les Français
Mais cet objectif semblait tout de même un peu trop ambitieux. "Les promesses n'engagent que ce qui y croient", dit-on. Et justement les Français n'y croyaient pas. D'après un sondage Ifop paru dans le Journal du Dimanche début janvier, seul un quart des sondés pensait que le président de la République parviendrait à "inverser la courbe du chômage" d'ici fin 2013. Et même les sympathisants socialistes n'y croyaient pas. Ils étaient ainsi 53% à juger que ce "but" ne sera pas atteint. Rappelons que jusqu'à présent, le nombre de chômeurs est allé crescendo, avant de se stabiliser en décembre.
Le président socialiste n'entend toutefois pas baisser les bras. "S'il n'y a pas d'objectif, il n'y a pas de volonté, je ne me résigne pas", a ainsi assuré le locataire de l'Elysée.
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