samedi 26 janvier 2013
L’immobilier se prépare de mauvais jours avec Cécile Duflot
Dans ses vœux, Cécile Duflot affiche clairement vouloir mettre encore plus en danger le droit de propriété et répète qu'exproprier n'est plus un vilain mot.
Cécile Duflot a présenté lundi dernier ses « vœux » à la presse. En fait de « vœux », elle s’est livrée à un exercice qu’elle fut bien obligée elle-même de qualifier « d’auto-congratulation ».
Le ministre du Logement déclare la guerre aux koulaks
Dans son programme d’inspiration très bolchévique, le ministre du Logement a clairement déclaré que « l’ère du libéralisme et du laisser-faire est terminée », que « Trop longtemps, on a feint de croire que la main invisible du marché permettrait à chacun de trouver un toit. Trop longtemps, le laisser-faire a fait office de règle, permettant ici pratiques abusives de certains acteurs, favorisant ailleurs la construction anarchique d’édifices sans âme et sans harmonie avec le territoire. Cette époque est révolue » Concernant ses attaques contre l’Église catholique qui avaient choqué l’ensemble des acteurs sociaux, même a-confessionnaux, elle n’hésite pas à affirmer : « Qu’on relise mes propos, je n’en retire aucun. Quant au terme « réquisition », ce n’est ni un gros mot, ni une injure, ni même une provocation. Juste une exhortation à agir et la volonté d’appliquer la loi. Je sais que l’arsenal juridique actuellement à notre disposition pour mener cette bataille fait la part belle au droit de propriété et minore encore trop le droit au logement. Je porterai le combat politique pour qu’un nouvel équilibre puisse émerger. Si je ne suis pas habitée par le fétichisme de la réquisition, chacun doit savoir cependant que tous les moyens nécessaires seront utilisés pour créer les conditions d’un logement décent pour tous. »
« fait la part belle au droit de propriété et minore encore trop le droit au logement… tous les moyens nécessaires seront utilisés pour créer les conditions d’un logement décent pour tous ». Voilà prévenus ceux d’entre vous qui espèrent placer leurs économies dans la pierre plutôt que dans les produits financiers. Nous ne polémiquerons pas sur l’arsenal juridique qui contraint un propriétaire à plusieurs années de procédure pour évincer, à ses frais, un locataire indélicat ou l’oblige à payer le relogement de sagouins ayant vandalisé un logement par le fait devenu insalubre. L’objet n’est pas là. Nous sommes dans l’idéologie pure, un proprio est un salaud et, comme dans toutes les dictatures « révolutionnaires », « tous les moyens nécessaires seront utilisés… ». Les gens comme Madame Duflot oublient que la révolution de 1789 s’est justement faite essentiellement sur la conquête du droit de propriété privée.
« … tous les moyens nécessaires seront utilisés pour créer les conditions d’un logement décent pour tous. »
Logique avec elle même, Cécile Duflot entend, dès 2013, « réhabiliter les vertus de la réglementation », afin de construire à la fois « mieux et davantage ». Elle a promis de mettre en place au cours des prochains mois « un encadrement durable des loyers » ainsi qu’une action sur les prix, « pour fournir un logement accessible à tous ». Elle affirme préparer « une offensive » contre les « zones de non-droits» (gageons qu’il ne s’agit pas des cités dans lesquelles son collègue de la place Beauvau interdit aux policiers d’entrer et dont elle décore les Maires de la Légion d’Honneur, « l’habitat indigne, [les] copropriétés dégradées [et les] passoires thermiques ».
Est-ce un hasard, c’est un 21 janvier que furent prononcés ces propos, emprunts de générosité, de compassion, de respect des valeurs intangibles de la République que sont les droits naturels et imprescriptibles de l’homme tels que définis en l’article II de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1789. « Ces droits sont la liberté, la propriété, la sûreté et la résistance à l’oppression. »
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