Des
retraités agricoles sont poursuivis par la justice pour avoir osé
envoyer des miettes de pain à François Hollande, afin de sensibiliser le
Président sur leurs conditions de vie indignes.
Comment ne pas avoir la nausée en lisant ce fait divers répugnant :
Des agriculteurs retraités ont envoyé, le mois dernier, 500 courriers
à l’Élysée, pour faire part à François Hollande de leur détresse
économique, alors qu’ils ne touchent que 770 euros par mois. Les lettres
contenaient, en symbole de la précarité de ces paysans à la retraite,
des miettes de pain. Quelle insolence !! Quel outrage !!
Comme toujours dans notre état socialiste, les autorités ont été
promptes à lancer la machine judiciaire. Ainsi, les retraités de
Picardie doivent être auditionnés par la justice au commissariat de
Laon, à la suite d’une enquête lancée par le parquet de Paris pour
« offense au chef de l’état ». Sérieusement ?!?
Lundi 10 décembre, les premiers « suspects » ont été entendus, en
commençant par l’instigateur de cette haute agression envers François
Hollande, le président des Anciens exploitants de l’Aisne, Henri Carton,
qui a tout de même passé près de 2 heures dans la gendarmerie. Les
autres membres de l’association vont être entendus dans les jours qui
viennent.
De son côté, comme toujours, l’Elysée dément formellement être pour quoi que ce soit dans ces interpellations. Selon un communiqué publié par la présidence de la République le même jour, « la présidence de la République dément formellement avoir déposé plainte contre des retraités ayant envoyé des courriers contenant des miettes de pain« . La garde rapprochée de Hollande a ensuite justifié cette affaire scandaleuse en assurant qu’une réponse adressée aux expéditeurs via le préfet de l’Aisne est à l’origine de la procédure.
Alors mystère… Et si c’était Valérie Trierweiler qui avait porté plainte contre les retraités par peur de voir son flan manger toutes les miettes de pain et reprendre du poids ?
On reconnaît ici toute la beauté du système socialiste : ces hommes ont travaillé toute leur vie, sans vacances, sans weekend, sans 35 heures sans RTT, pour un salaire de misère et maintenant ils se retrouvent comme des mendiants. Pire, ils sont traités par l’état socialiste de la même manière que des immigrés qui n’ont jamais cotisé. Et comment faire en sorte d’améliorer leur situation ? En les envoyant au poste comme de vulgaires racailles (en fait bien pire puisque la plupart des racailles ne sont même pas inquiétées par les forces de police qui ont trop à faire à entendre des agriculteurs retraités ou les rédacteurs de 24heuresactu). Une honte !
Les socialistes n’aiment plus depuis longtemps les travailleurs, ouvriers, paysans, artisans ou employés. En revanche, les intermittents et autres parasites croulent sous les subventions…
Pour Anne Sinclair, Laurent Fabius et tous les millionnaires qui peuvent se permettre d’avoir des toiles de maîtres dans leurs salons, une niche fiscale. Pour les retraités paysans, des miettes et des poursuites judiciaires.
La justice sociale, c’est maintenant !
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