mercredi 17 octobre 2012
Coups
Coups
M. Balladur, qu’on n’entend plus guère, et qu’on sait peu
adepte de l’éloge, a dit hier de M. Ayrault qu’il est un homme
parfaitement estimable. Compliment rare, quand le Premier ministre plie
le dos sous les coups. Mais M. Balladur connaît l’enfer que vit M.
Ayrault. Oui, l’enfer : l’Hôtel de Matignon, malgré ses dorures, son
parc et sa domesticité, est une maison bien inconfortable. « On prend
des coups », se souvient Pierre Mauroy, « il faut d’abord apprendre ça
». Mais ça, les petits jeunes ne le savent pas, et redoublent de coups.
Dans l’opposition, c’est normal, mais aussi dans la majorité : les
godelureaux Valls, Montebourg et Peillon se font les dents sur ce pauvre
M. Ayrault, la godelurette Audrey Pulvar ironise sur son charisme – ah !
ça vaut pas le bel Arnaud, son compagnon de ministre… M. Ayrault s’est
défendu hier, sans brio, comme d’habitude : à Matignon, l’important
n’est pas de briller, mais de durer.
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