Mais au fait, c’est où la Syrie ? Enfin, c’est où, exactement ? A-t-on ouvert un atlas pour regarder à quoi ça ressemble, et y localiser Damas, Alep et Palmyre ? Combien sommes-nous, en fait, à tourner les pages que les journaux consacrent aux événements, à zapper la séquence « monde » des JT au prétexte que dans ce coin-là de la planète, de toute façon on passe son temps à se mettre sur la figure ? Nombreux, sans doute… Ces images de guérilla et de massacres, de sang et de poussière, ne les a-t-on pas déjà vues un million de fois à Gaza, à Beyrouth, à Jérusalem ? Et puis, si on ne sait pas exactement où c’est, la Syrie, surtout… c’est loin et ce n’est pas desservi par une liaison low cost, celles qui nous ont permis de redessiner notre carte du monde de papillon occidental. Mauvaise conscience…
Entre l’engagement plus ou moins sincère, plus ou moins démago, et le désintérêt plus ou moins égoïste, plus ou moins lâche, comment trouver le bon chemin pour Damas ?
En attendant de régler le GPS de nos consciences, la barbarie a sûrement de beaux jours devant elle.
0 commentaires:
Enregistrer un commentaire