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dimanche 17 juin 2012

Hollande et Ayrault pourront gouverner sans composer

La faible participation enregistrée au 2e tour des élections législatives a profité aux candidats présentés par le PS et ses alliés.

Les électeurs français ont boudé les urnes. 56% seulement d'entre eux auraient voté pour ce second tour. Jamais la participation n'aura été aussi faible pour une élection législative. Et parmi ces abstentionnistes, les sympathisants de la droite ont été visiblement les plus nombreux.
Selon les premières estimations, l'UMP et le Nouveau Centre obtiendraient entre 212 et 234 sièges, l'extrême droite, principalement le FN, entre 2 et 4, le MoDem 2 élus. Le parti socialiste et ses proches alliés remportent donc la majorité absolue avec au moins 293 et peut-être même 326 sièges, selon les estimations. Jean-Marc Ayrault et François Hollande n'auront donc pas besoin de composer avec les députés d'Europe Ecologie-les Vert (EELV) qui seront entre 18 et 24 et ceux du Front de gauche qui seront entre 9 et 11 et n'auraient pas la possibilité de créer un groupe parlementaire en l'état actuel du réglement de l'Assemblée.
Lang, Morano, Bayrou, Le Pen, Alliot-Marie, Novelli battus
Parmi les défaites marquantes, on peut noter celle de Ségolène Royal qui a souligné que son opposant Olivier Falorni, un dissident du PS, avait été élu grâce aux voix de la droite. Quatre candidats UMP qui avaient été ministres durant la précédente législature ont été désavoués par les électeurs : Claude Guéant, Michèle Alliot-Marie, Nadine Morano et Hervé Novelli. Parmi les battus disposant d'une notoriété importante, on compte également le MoDem François Bayrou et le socialiste Jack Lang.
Candidate à Hénin-Beaumont, Marine Le Pen ne siégera pas non plus à l'Assemblée nationale. Le socialiste Philippe Kemel devance la présidente du FN avec quelques voix d'avance. En revanche, au moins deux personnalités de son parti siégeront à l'Assemblée nationale : sa nièce, Marion Maréchal-Le Pen et l'avocat Gilbert Collard.
Copé appelle à l'unité de l'UMP
La nette défaite de l'UMP a conduit certains de ses dirigeants à s'attaquer à la ligne défendue par leur parti. Ainsi selon Alain Juppé, "l'UMP doit mener un vrai débat sur les valeurs". Jean-François Copé, le secrétaire général du parti fondé par Jacques Chirac, a invité lui les élus de son parti à éviter la division : "J'en appelle solennellement à l'unité de notre famille politique" en attendant le congrès qui en novembre permettra d'élire le nouveau président de l'UMP.
A gauche, on se félicite de cette victoire. "Ce soir, il y a une nouvelle majorité parlementaire en France" a notamment déclaré Laurent Fabius. "Cette nouvelle majorité solide et large va nous permettre maintenant de faire voter les lois du changement et nous confère de grandes responsabilités en France et en Europe", a souligné le ministre des Affaires étrangères, numéro 2 du gouvernement.

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