vendredi 29 juillet 2011
« Démocratie », « ouverture », « tolérance »… Conséquences !
Après le massacre du 22 juillet, le Premier ministre norvégien, Fabian Stang, répondant aux questions d’une journaliste du Monde, déclare : « On punira le tueur en réagissant avec plus de tolérance et de démocratie. » C’est au nom de cette « douce démocratie », toujours plus extrémiste dans son ouverture, sa tolérance et sa « douceur », que le gouvernement social-démocrate norvégien a réduit sa police de façon minimaliste. Et l’a de surcroît désarmée, lui ôtant ainsi la possibilité de défendre efficacement, en cas de besoin et d’urgence, la vie de ses citoyens. « La mairie d’Oslo : un lieu symbolique de la douce démocratie scandinave. Pour entrer dans le bâtiment de la capitale norvégienne où est remis chaque année le prix Nobel de la paix, on ne vous demande aucun document d’identité. On ne passe aucun portail de sécurité. » Du rousseauisme nordique. Mais les conséquences de cette transparence démocratique, sans cran de sûreté, peuvent aussi se traduire par la possibilité pour un tueur fou de trucider ses compatriotes durant une heure et demie, sans subir lui non plus la moindre contrainte. Les jeunes victimes de ce carnage auraient sans doute préféré un peu moins de naïveté dans leur démocratie et une police un peu plus présente et vigilante, capable d’abréger le plus rapidement possible la folie exterminatrice du dément… « La police n’a commis aucune erreur », la défend contre les critiques M. Fabian Stang. Et il a raison : l’absence et la déficience de la police n’a, même s’il elles ont eu des conséquences mortelles, ne font que refléter l’extrême pacifisme prôné par le gouvernement. En place .
En France aussi
Cela dit, la police française est certes plus nombreuse. Mais si elle possède des armes elle est néanmoins tout aussi idéologiquement paralysée par les mêmes exigences démocratiques de plus en plus extrêmes qui animent aussi chez nous magistrats et responsables politiques. Ces derniers font encore parfois des discours ayant une apparence de fermeté, mais celle-ci est surtout destinée à faire oublier au bon peuple les effets désastreux de cette impuissance démocratique qui affaiblit aussi notre société. Notre police n’est même plus capable de contrôler et contenir la multitude de vendeurs à la sauvette déferlant d’Afrique. Ces derniers, tels des criquets, envahissent nos rues et cités touristiques. Le Figaro de mercredi expliquait à ses lecteurs : « La police tente d’endiguer ce phénomène en expansion dans les grandes villes, mais la justice, débordée, ne suit pas. » Des immigrés clandestins qui, selon un préfet, « ne comprennent même plus pourquoi la police vient leur réclamer des comptes, alors que la justice les relâche ». Des juges à l’heure norvégienne et européenne. Conséquences : les vendeurs à la sauvette ne se laissent évidemment plus intimider par ces policiers dépourvus de toute autorité. « Nous avons désormais à gérer des clandestins vindicatifs qui se regroupent à trente ou cinquante, dès qu’ils voient que nous risquons de confisquer leur marchandise, la seule sanction qu’ils redoutent vraiment. » Un kiosquier du XVIe arrondissement explique les conséquences économiques, pour lui et ses confrères, d’une telle impéritie : « Pour diffuser des produits touristiques, je dois reverser 8 % de mon chiffre d’affaires à la ville. Résultat : je ne vends presque plus rien. Ces gens ont débarqué en force dans le quartier comme par enchantement. Et voici qu’ils proposent des objets en toc, des friandises souvent avariées et des boissons dont on ne sait même pas la provenance. » Pour ces illégaux venus d’Afrique : « Y a bon l’ouverture démocratique. » Elle leur assure l’impunité…
Où sont les Roms ?
Mercredi 27 juillet marquait justement le premier anniversaire du fameux discours que Nicolas Sarkozy avait prononcé l’année dernière à Grenoble. « La règle générale est claire, les clandestins doivent être reconduits dans leur pays. C’est dans cet esprit que j’ai demandé au ministre de l’Intérieur de mettre un terme à l’implantation sauvage de camps de Roms », avait-il proclamé, soulevant l’indignation de la gauche et des médias. Et l’ire de la commission européenne de la justice et des Droits fondamentaux, dont sa présidente, la luxembourgeoise Viviane Reding, accusa le gouvernement français de « stigmatiser les Roms » proférant même une comparaison avec le régime hitlérien. Et en définitive beaucoup de bruit pour rien. Absolument rien. Un an après, les campements Roms sont toujours là. Ceux qui, durant une opération Potemkine, avaient été démantelés devant les caméras, se sont aussitôt reconstruit quelques centaines de mètres plus loin. « La politique gouvernementale n’a rempli aucun de ses objectifs proclamés » se félicitent aujourd’hui les lobbies pro immigrés. Quant aux 9 500 Roms expulsés dont s’était targué en début d’année le ministre de l’Intérieur, ceux-ci, après avoir empoché leur viatique de départ (300 euros), sont évidemment revenus dès le mois suivant, souvent accompagnés de quelques cousins ou amis : Français, « Les voleurs de poules » et « leurs grosses cylindrés » vous saluent bien ! Vive l’ouverture et la tolérance démocratique…
Et gare aux récalcitrants ! L’eurodéputée Hélène Flautre, chef de la délégation Europe-Ecologie-les Verts au Parlement européen, nous prévient « La France reste sous surveillance de l’Europe ». Du haut de ses miradors démocratiques l’UE nous surveille ! « Ami entends-tu les cris sourds d’un pays qu’on enchaîne… ».
Un looser qui voulait faire parler de lui
Revenons à l’interview de Fabian Stang ; à la question « Le tueur est-il le produit d’un contexte politique européen ? » il répond honnêtement : « Ce type est un fou. Ni la Norvège, ni le contexte politique ne peuvent suffire à l’expliquer. (…) Le rapport de 1 500 pages du tireur est un fourre-tout. L’immigration et la menace de l’invasion musulmane sont ses obsessions, mais (…) le contexte politique ne lui fournit que des mots. C’est d’abord un looser qui se cherche une raison d’exister. Même sans immigrants il aurait trouvé d’autres ennemis, une autre chose pour agir. ».
Le criminologue Xavier Raufer compare Anders Behring Breivik à l’éco-terroriste et « loup solitaire » américain Theodor Kaczynski. « Surnommé Unabomber, il fût arrêté en Avril 1996 après avoir, 18 ans durant, envoyé des colis piégés (3 morts, 15 blessés) à des « ennemis de la nature ». L’écologie d’un côté, l’immigration de l’autre… Deux prétextes pour habiller une même folie meurtrière. Mais cela n’empêche pas chez nous les organisations et la presse de gauche, sachant cela, de tenter d’incriminer la responsabilité morale de la droite nationale dans ce massacre. En toute tolérance et mauvaise foi démocratique, bien sûr…
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