Tu veux ou tu veux pas ? La chanson est dans l’air depuis des mois, et Martine Aubry répond enfin aujourd’hui : elle veut, elle sera candidate. Mais en a-t-elle vraiment envie ? Ce n’est pas lui faire injure que de poser la question. Car elle a tant paru hésiter, prête à s’effacer devant son camarade Dominique Strauss-Kahn, qui lui-même ne manifestait pas vraiment une grosse envie — enfin, pas de ce côté-là. Le facteur Besancenot, lui, a déjà dit non, pas envie, comme la jeune Cécile Duflot. Jean-Louis Borloo se tâte, Pierre Moscovici s’interroge, François Bayrou temporise, Nicolas Sarkozy joue les déjà servis… Il faut certes laisser du temps au temps. Mais tout de même, si les candidats veulent que nous allions voter, il faudra bien à un moment qu’ils nous montrent leur envie. Qu’ils nous la prouvent, la crient et la proclament, pour nous donner l’envie d’avoir envie d’eux.
mardi 28 juin 2011
Envie
Tu veux ou tu veux pas ? La chanson est dans l’air depuis des mois, et Martine Aubry répond enfin aujourd’hui : elle veut, elle sera candidate. Mais en a-t-elle vraiment envie ? Ce n’est pas lui faire injure que de poser la question. Car elle a tant paru hésiter, prête à s’effacer devant son camarade Dominique Strauss-Kahn, qui lui-même ne manifestait pas vraiment une grosse envie — enfin, pas de ce côté-là. Le facteur Besancenot, lui, a déjà dit non, pas envie, comme la jeune Cécile Duflot. Jean-Louis Borloo se tâte, Pierre Moscovici s’interroge, François Bayrou temporise, Nicolas Sarkozy joue les déjà servis… Il faut certes laisser du temps au temps. Mais tout de même, si les candidats veulent que nous allions voter, il faudra bien à un moment qu’ils nous montrent leur envie. Qu’ils nous la prouvent, la crient et la proclament, pour nous donner l’envie d’avoir envie d’eux.
Tu veux ou tu veux pas ? La chanson est dans l’air depuis des mois, et Martine Aubry répond enfin aujourd’hui : elle veut, elle sera candidate. Mais en a-t-elle vraiment envie ? Ce n’est pas lui faire injure que de poser la question. Car elle a tant paru hésiter, prête à s’effacer devant son camarade Dominique Strauss-Kahn, qui lui-même ne manifestait pas vraiment une grosse envie — enfin, pas de ce côté-là. Le facteur Besancenot, lui, a déjà dit non, pas envie, comme la jeune Cécile Duflot. Jean-Louis Borloo se tâte, Pierre Moscovici s’interroge, François Bayrou temporise, Nicolas Sarkozy joue les déjà servis… Il faut certes laisser du temps au temps. Mais tout de même, si les candidats veulent que nous allions voter, il faudra bien à un moment qu’ils nous montrent leur envie. Qu’ils nous la prouvent, la crient et la proclament, pour nous donner l’envie d’avoir envie d’eux.
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