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mardi 31 mai 2011

Juncker veut solutionner la dette grecque "d'ici juin"

Le chef de file des ministres des Finances de la zone euro se dit "plutôt optimiste". Il exclut une restructuration de la dette grecque.


Jean-Claude Juncker souhaite que le problème de la dette de la Grèce soit résolu "d'ici la fin du mois de juin", lundi 30 mai, a-t-il expliqué à l'issue d'une entretien avec le président français Nicolas Sarkozy.
"Nous allons essayer de résoudre le problème grec d'ici la fin du mois de juin", a affirmé le chef de file des ministres des Finances de la zone euro, à la presse.
Sur cette question de la dette grecque, "je suis plutôt optimiste", a-t-il également indiqué.

En attente du jugement de la troïka

Selon lui, "la restructuration totale de la dette grecque n'est pas une option, elle n'est envisagée par personne. Donc il n'y aura pas de restructuration de la dette grecque", a-t-il ajouté, rappelant ainsi la position adoptée par les grands pays de la zone euro, le 7 mai dernier.
Jean-Claude Juncker a également rappelé la présence, actuellement à Athènes, de la troïka formée par le Fonds monétaire international, la Commission europénne et la Banque centrale européenne.
"Nous attendrons leur jugement final (...) au début de la semaine prochaine" et "leur position déterminera en partie la nôtre", a-t-il dit.
Lundi, Athènes était est en voie de conclure ses discussions avec ses créanciers pour le versement de la cinquième tranche du prêt accordé en 2010 par l'UE et le FMI, tout en préparant à la hâte un vaste plan de privatisations pour tenter de rassurer ses créanciers sur l'avenir.

Recours à des partenaires privés

Pendant sa conférence de presse à Deauville vendredi, en clôture du sommet du G8, le président Sarkozy avait réitéré son refus de toute restructuration de la dette grecque, mais sans exclure d'autres pistes, comme la prise en charge d'une partie de la dette grecque par "des partenaires privés".
Cette solution est avancée depuis plusieurs mois par la chancelière allemande Angela Merkel.
Le 17 mai à Bruxelles, Jean-Claude Juncker avait dit que la Grèce devait "rapidement privatiser 50 milliards d'euros d'actifs afin que sa dette à moyen et long terme devienne soutenable".
"L'implication du secteur privé est un problème que nous allons examiner avec toute l'attention requise", a-t-il affirmé lundi.
Interrogé sur l'ambiance de son entretien avec M. Sarkozy, M. Juncker a également affirmé: "avec le président, ca se passe toujours très bien: atmosphère amicale, copinage évolué".

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