TOUT EST DIT

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mercredi 25 août 2010

Le Pen voulait montrer à ses enfants "des vaches au lieu des Arabes"

Une séquence d'un documentaire diffusé en avril 2010 sur Public Sénat est passée injustement inaperçue. On y voit le président du Front national se livrer à un nouveau dérapage anti-maghrébins.
C'est un documentaire diffusé en avril 2010 sur la chaîne Public Sénat. Intitulé "Le Pen, le dernier combat", ce reportage du journaliste Thomas Raguet suit le président du Front national durant la campagne des élections régionales.

Depuis le début août, un même extrait de ce film a été publié par plusieurs utilisateurs sur les plateformes YouTube et Dailymotion. Passée relativement inaperçue lors de sa diffusion initiale, la séquence d'une minute pourrait bien s'inviter dans la campagne pour désigner le successeur de Jean-Marie Le Pen à la présidence du parti frontiste.

On y voit en effet le fondateur du parti d'extrême droite, de passage à Manosque début février, évoquer divers épisodes de sa vie avec une journaliste du magazine VSD. Il explique ainsi avoir "acheté une maison de campagne pour permettre à [ses] enfants qui habitaient le XVe arrondissement de voir des vaches, au lieu des Arabes".
Devant l'air gêné de son interlocutrice, il assume: "Vous savez, ça ne me gêne pas. Moi, je n'ai pas peur de la poursuite. Je fais l'objet d'une enquête sur plainte de SOS-Racisme pour avoir dit que 90% des faits divers étaient le fait d'immigrés ou de descendants d'immigrés. Ce n'est pas permis de dire cela."

Avant de s'esclaffer: "Si j'étais UMP, on dirait que c'est un dérapage. Moi, cela fait longtemps que je ne dérape plus, je suis en hors-piste depuis longtemps!"

Contacté par LEXPRESS.fr, l'auteur du film se souvient parfaitement des conditions de tournage. "Lors d'un petit-déjeuner dans un hôtel, nous étions en petit comité, raconte Thomas Raguet. Lorsque Jean-Marie Le Pen a sorti sa remarque, l'autre journaliste cherchait un regard auquel se raccrocher. Lui et ses proches rigolaient et à aucun moment ils ne m'ont fait la moindre remarque sur le fait que je filmais la scène."

Le journaliste qui a suivi le leader frontiste pendant deux mois de campagne en a tiré un documentaire de 52 minutes, sans interview, ni voix off. "L'idée était de le laisser s'exprimer pour montrer sa pensée profonde", explique l'auteur.

Bizarrement, la blague du leader du FN, imprimée dans le reportage de VSD et diffusée une dizaine de fois sur Public Sénat, n'a suscité aucune réaction, ni de la classe politique, ni des associations antiracistes, d'habitude promptes à saisir la justice. A LEXPRESS.fr, l'entourage de Jean-Marie Le Pen confirme: "Nous étions étonnés que ça ne ressorte pas ailleurs..." Une phrase qui sonne presque comme un regret.

CET ARTICLE DE L'EXPRESS EST UNE INTERLOPE JOURNALISTIQUE.C'EST PAS BIEN, MESSIEURS LES BIEN PENSANT,DONNEURS DE LEÇON

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