Les trois Britanniques qui ont préparé en août 2006 des bombes confectionnées avec des liquides ont contraint les aéroports du monde entier à changer leurs procédures de contrôle.
Abdulla Ahmed Ali, Tanvir Hussain et Assad Sarwar avaient l'intention de faire exploser plusieurs avions de ligne avec des explosifs liquides dissimulés dans des bouteilles de soda. C'est la conclusion retenue lundi soir par le jury de la cour de justice de Woolwich (est de Londres) un an après un premier jugement qui n'avait pas été aussi tranché. Reconnus coupables, les trois hommes, des musulmans britanniques âgés de 28 à 29 ans, risquent des peines de prison à perpétuité. Pour quatre autres accusés, le jury a estimé qu'en revanche les preuves étaient insuffisantes pour prouver leur participation au complot.
Ce verdict très attendu met fin à l'une des plus importantes enquêtes antiterroristes jamais menées en Grande-Bretagne, avec un travail conjoint de la police antiterroriste et des services secrets MI5. Depuis l'affaire, tous les aéroports de la planète ont été contraints de changer leurs contrôles de sécurité.
Bouteilles de soda
L'arrestation des trois hommes et la découverte de leur projet en août 2006 avaient provoqué d'importantes perturbations dans les transports aériens, en obligeant les compagnies à interdire le transport de liquides dans les bagages. Depuis, les contraintes se sont un peu relâchées, et seules les bouteilles de plus de 100 ml sont interdites en cabine.
Le jour de son arrestation, Adbdulla Ahmed Ali, le leader du groupe, avait en poche une clé USB informatique sur laquelle il avait rassemblé des informations sur 7 vols à destinations de grandes villes américaines et canadiennes, tous décollant de l'aéroport d'Heathrow à Londres dans une fenêtre de 2 heures 30. Le plan prévoyait que les sept kamikazes fassent exploser leurs bombes en vol après le décollage du dernier avion.
L'artificier du groupe, Assad Sarwar, avait entassé les ingrédients nécessaires pour fabriquer les bombes dans son appartement près de Buckingham, et le groupe avait loué un appartement à Walthamstow, une banlieue du nord-est de Londres pour l'assemblage final. Pour contourner les contrôles à l'aéroport, le groupe comptait emporter les produits dans de petites bouteilles de soda et de boissons énergisantes, puis de faire le mélange détonant au dernier moment, une fois en vol. Sur une des vidéos de surveillance installée par la police dans l'appartement londonien, on voit deux des comploteurs remplacer le contenu d'une bouteille à l'aide d'une grosse seringue, afin de laisser la capsule intacte. Les détonateurs miniatures avaient l'apparence des petites piles bâtons, et étaient insérés dans des appareils photo. Les bombes auraient été de petites tailles, mais largement assez puissantes pour déchiqueter la carlingue d'un avion de ligne.
Au moment de l'arrestation du groupe le 10 août 2006, il ne restait plus que deux semaines de préparatifs avant le lancement des opérations suicides.
Le MI5 surveillait activement Abdulla Ahmed Ali, depuis son retour du Pakistan en 2005, où il avait rencontré des équipes liées à al-Qaida.
mercredi 9 septembre 2009
Les kamikazes voulaient faire exploser sept avions en vol
CES CHIENS DOIVENT ÊTRE TUÉS PAS DE PITIÉ POUR CES SOUS MERDES.
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