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mardi 1 octobre 2013

Roms, l’école du crime

Roms, l’école du crime


Vingt-sept Roms comparaissent à partir de ce lundi à Nancy pour association de malfaiteurs et complicité dans une centaine de vols. Leur particularité ? Ils formaient au vol des enfants de dix ans.
En 2010 et 2011, une centaine de vols avaient été commis dans l’Est de la France, à Paris, en Belgique et en Allemagne, sur le même mode opératoire : vol de bijoux et d’argent en plein jour à domicile. En septembre 2011, trois cents gendarmes procèdent à des dizaines d’interpellations en Alsace et en Lorraine. Le réseau est peu à peu démonté, il est constitué de trois familles dont la tête se trouve en Croatie où les suspects vivent luxueusement dans des demeures… tout en marbre. La sédentarité cossue.
Le réseau pyramidal fonctionnait de façon rodée. Les familles étaient chacune dirigées par un couple de commanditaires. Des intermédiaires transportaient les enfants sur les lieux des cambriolages. Deux receleurs, qui revendaient les bijoux dérobés à des sociétés commerciales, ont été identifiés.
Les enfants étaient « formés dès le plus jeune âge uniquement pour le vol, ils n’ont jamais connu d’autre école que celle-là », a expliqué Grégory Weil, le substitut du procureur de la juridiction inter-régionale spécialisée (JIRS) de Nancy, en charge du dossier.
Qui cela étonnera-t-il ? En mars dernier le « patriarche » Féhim Hamidovic a été jugé, lui forçait les enfants à jouer les pickpockets à Paris. Ils rapportaient le butin le soir dans les camps de Seine-Saint-Denis où viols et coups étaient de rigueur. Pour que le métier rentre.
Traite ou dot
Les cambriolages ont rapporté plusieurs millions d’euros, ce qui établit le « rendement mensuel » de chaque enfant à 5 000 euros, selon les estimations de la justice. Question efficacité et valeur sur le marché du travail, la formation rom est meilleure que celle de l’Education nationale.
Certains enfants, plus doués que d’autres, ont été échangés d’une famille à l’autre, plus exactement « prêtés », pour une centaine de milliers d’euros. D’où l’accusation de traite d’êtres humains qui pèsent sur certains accusés. La défense conteste toutefois la qualification, et soutient qu’il s’agissait d’une dot, selon la « coutume ».
Une dot à cent mille euros, c’est déjà de la belle dot pour une population qu’on nous présente comme précaire. Les aides sociales françaises devaient paraître fades à ces magnats. Et pauvrettes, les cellules sans marbre qui attendent les employeurs-revendeurs d’enfants (jusqu’à dix ans d’emprisonnement).
« J’espère qu’il n’y aura pas de stigmatisation judiciaire comme il y a actuellement une stigmatisation politique », a déclaré Me Alain Behr, l’avocat d’un des couples clés du réseau. La maltraitance morale des enfants, leur avenir, peu importe. Ce qui compte est de ne stigmatiser personne. Les avocats voudraient que la cour établisse ce qu’il peut y avoir de « culturel » dans le comportement de leurs clients. L’alibi culturel est le dernier rempart des défenseurs des Roms. Ils ne s’aperçoivent pas que l’argument ouvre la porte à tous les « amalgames ».
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Merci l’Europe

L’enquête dans les Balkans a permis d’identifier le sommet de la pyramide, une femme de 66 ans à la tête des trois familles. Organisée, elle s’occupait notamment de la logistique du réseau. Placée en détention provisoire en France, elle sera jugée ultérieurement. Elle a été interpellée, grâce à un mandat d’arrêt européen, au lendemain de l’entrée de la Croatie dans l’Union européenne, le 2 juillet.

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