TOUT EST DIT

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vendredi 8 juin 2012

Villeurbanne : l’antisémitisme actif des musulmans…


Les médias et les responsables politiques sont bien embêtés par cette agression anti-juive de Villeurbanne au cours de laquelle trois jeunes Juifs portant la kippa ont été frappés à coups de barres de fer et de marteau. Les agresseurs ont été décrits comme une bande « d’origine maghrébine ».
Ce qui n’a pas empêché le haineux Bernard-Henri Lévy qui continue à se faire des films (son immortel « chef-d’œuvre » Le jour et la Nuit avait été qualifié de « pire film français depuis des décennies » par Les Cahiers du cinéma et de « navet certifié » par Libération) de voir dans cet attentat la responsabilité de Marine Le Pen :
« Est-ce un hasard vraiment », écrit-il dans une tribune sur le site internet du Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF), « si cette agression survient au lendemain d’une campagne où l’on a vu une candidate, Mme Le Pen, faire systématiquement huer, dans ses meetings, des noms à consonance juive ? »
Bernard-Henri Lévy est resté très « manipulation de Carpentras ». C’est son époque, celle de son règne. Pourtant il sait parfaitement à quoi s’en tenir. Et tout le monde sait à quoi s’en tenir, à commencer par la police.
Villeurbanne dans la banlieue de Lyon est connue pour son communautarisme exacerbé entre Juifs et musulmans. Au pied des barres d’immeuble, dans les HLM, c’est la guerre palestino-israëlienne.
« En 2012, on a senti une montée en puissance de phénomènes antisémites avec une trentaine de faits en cinq mois dans le département », a rapporté le directeur de la sécurité publique, Albert Doutre.
Le scénario de l’attaque de samedi soir s’est précisé. Les trois jeunes Juifs religieux âgés de 18 ans, portant la kippa et le châle de prière, remontaient vers la synagogue de Beth Menahem, lorsqu’ils ont été insultés par « trois Maghrébins du même âge. Ils ont répliqué avant de continuer leur chemin », raconte Richard Benita, qui dirige la radio juive locale Judaïca et s’est entretenu avec l’entourage des victimes.
Quelques minutes plus tard, les agresseurs, revenus avec cinq personnes en renfort et des barres de fer, ont fondu sur les trois Juifs qui se trouvaient sur une grande avenue. Blessures, plaies ouvertes, hospitalisation, tous ont reçu plusieurs jours d’ITT.
Cette nouvelle agression sauvage n’est pas une énorme surprise. La ville, autrefois tranquille, rassemble près de 18 000 Juifs, pour la plupart des rapatriés d’Afrique du Nord, qui se sont installés près des écoles juives et des synagogues. Mais, depuis quelques années, des incidents racistes de plus en plus significatifs se multiplient. Avec l’installation de « Maghrébins dans les HLM », et « la multiplication de mosquées salafistes » dénoncent certains habitants. Insultes, jets de cailloux et agressions sont fréquents.
L’année dernière, un jeune Juif portant la kippa avait été attaqué dans les mêmes conditions, d’abord insulté, puis roué de coups de barre de fer par un groupe venu épauler l’agresseur.
« On a l’impression que nous ne sommes plus des êtres humains. Qu’on peut nous tuer », hoquette Sarah, qui vit à Villeurbanne et rappelle opportunément l’affaire Merah.
« Les Juifs se sentent exposés à l’extrême violence à tout moment », souligne Sammy Gozlan, qui dirige le Bureau de vigilance contre l’antisémitisme : « L’affaire Merah a créé un sentiment d’impunité, l’idée que l’on peut tout faire aux Juifs », assure cet ancien policier. « On a vu fleurir des tags “Merah nique les Juifs”, des élèves martyriser des camarades de confession juive en invoquant Merah, des groupes Facebook de soutien au tueur. »
Dans les semaines qui ont suivi les assassinats des enfants et du professeur de l’école Ozar Hatorah, il y a eu une notoire augmentation du nombre d’attentats communautaristes. Près de 90 actes « antisémites » ont été recensés par le service de protection de la communauté juive depuis mars.
Selon le grand rabbin de Lyon, Richard Wertenschlag, la communauté de Villeurbane est en proie à une réelle « nervosité ».
Mardi soir c’est un directeur commercial de confession juive de 28 ans qui s’en est pris à un jeune Maghrébin de 14 ans qui lui aurait tenu des propos antisémites, lui occasionnant trois jours d’interruption totale de travail. Placé en garde à vue pour moins de 24 heures, l’homme sera jugé devant le tribunal correctionnel pour ces violences.
Une trentaine de fonctionnaires de police ont été mobilisés depuis dimanche pour l’enquête de flagrance concernant l’agression du week-end. Le directeur départemental de la sécurité publique, Albert Doutre, a souligné la difficulté à obtenir des témoignages dans le quartier terrorisé, qui fait que deux personnes ont parlé sous X.
Mais tout ça c’est la faute à Marine Le Pen… Le seul responsable politique justement qui promet de « mettre à genoux » l’islam radical en France.

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