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mercredi 23 novembre 2011

Samaras s'engage pour le plan UE, veut changer certaines politiques

 Le dirigeant du parti de droite grecque, Antonis Samaras, a indiqué mercredi dans une lettre adressée aux créanciers du pays (UE-FMI-BCE) qu'il soutenait les objectifs du plan européen de sauvetage de la Grèce, qui requiert néanmoins selon lui quelques modifications dans sa mise en oeuvre.


La Nouvelle Démocratie (droite grecque) soutient pleinement les objectifs d'ajustement budgétaire sur l'élimination du déficit public et l'inversion de la dynamique de la dette, écrit M. Samaras, soulignant qu'il croit cependant que certaines politiques doivent être modifiées pour garantir la réussite du plan.

La lettre d'une page et demie a été envoyée au président de la Commission européenne José Manuel Barroso, au chef de file des ministres des Finances la zone euro Jean-Claude Juncker, au nouveau président de la Banque centrale européenne (BCE) Mario Draghi et à la directrice générale du Fonds Monétaire International (FMI) Christine Lagarde.

M. Samaras dit également être en faveur des outils déjà utilisés quoique mal utilisés, tels que la réduction des dépenses publiques, la lutte contre l'évasion fiscale, les réformes structurelles et le programme de privatisations.

Au plan budgétaire, nous croyons que certaines politiques doivent être modifiées afin de garantir la réussite du plan, poursuit-il dans sa lettre. ceci d'autant plus que, selon les dernières prévisions économiques de l'Union européenne, la Grèce sera en 2012 le seul pays européen à traverser sa cinquième année consécutive de récession ! ajoute-t-il.

M. Samaras, qui s'est récemment rallié à l'idée d'un gouvernement d'union nationale avec les socialistes et l'extrême droite pour sauver la Grèce de la faillite, avait jusqu'à présent refusé de s'engager par écrit sur l'accord conclu fin octobre à Bruxelles concernant le deuxième plan de sauvetage du pays, un engagement qu'exigeaient ses créanciers.

A la suite d'un appel de M. Barroso lundi, la chancelière allemande Angela Merkel a aussi exhorté mercredi le parti conservateur grec à s'engager sur les réformes nécessaires destinées à garantir le versement d'un prêt vital pour Athènes, jugeant son opposition d'autant plus regrettable qu'elle émanait de sa propre famille politique.

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