TOUT EST DIT

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vendredi 9 juillet 2010

La canicule et la tempête

Imaginons, allez, cela ne coûte rien. Imaginons un Français parti il y a un mois compter les statues de l'Ile de Pâques ou partager la vie des tribus papoues de Nouvelle-Guinée. Loin. Loin de tout.

Et imaginons-le de retour aujourd'hui. Débarquant à Roissy ou à Saint-Exupéry. Assommé par une vingtaine d'heures de voyage et tombant sur les unes des journaux français. Le Tour de France : ok. La finale de la Coupe du monde sans les Bleus : normal. Sans le Brésil : ah bon ? Et Woerth et Bettencourt, dans un même et gros titre. Pas pour la réforme des retraites, ni pour le procès Banier, non, pour l'Affaire. Cette affaire qui secoue chaque jour un peu plus l'Etat. Et que personne n'a vu venir. Personne. Ni à droite ni à gauche. L'une des crises politiques les plus fortes du mandat est donc tombée, comme ça, à la veille des congés payés, alors que beaucoup pensaient voir le gouvernement vaciller sur le dossier des retraites. "On redoutait la canicule, on s'est pris la tempête", lâchait hier, en Isère, un militant UMP. Personne ne l'a vue venir et qui peut dire comment ça finira ? Quand tous les jours, un nouvel élément vient ébranler le pouvoir. "Et maintenant, on fait quoi ?" La question, et le silence qui va avec. S'expliquer, gagner du temps, croire en l'accalmie ou aux vacances, lâcher son ministre, remanier...

Partir à l'Ile de Pâques, en Nouvelle-Guinée. Ou au Cap Nègre.
La canicule et la tempête
Imaginons, allez, cela ne coûte rien. Imaginons un Français parti il y a un mois compter les statues de l'Ile de Pâques ou partager la vie des tribus papoues de Nouvelle-Guinée. Loin. Loin de tout.

Et imaginons-le de retour aujourd'hui. Débarquant à Roissy ou à Saint-Exupéry. Assommé par une vingtaine d'heures de voyage et tombant sur les unes des journaux français. Le Tour de France : ok. La finale de la Coupe du monde sans les Bleus : normal. Sans le Brésil : ah bon ? Et Woerth et Bettencourt, dans un même et gros titre. Pas pour la réforme des retraites, ni pour le procès Banier, non, pour l'Affaire. Cette affaire qui secoue chaque jour un peu plus l'Etat. Et que personne n'a vu venir. Personne. Ni à droite ni à gauche. L'une des crises politiques les plus fortes du mandat est donc tombée, comme ça, à la veille des congés payés, alors que beaucoup pensaient voir le gouvernement vaciller sur le dossier des retraites. "On redoutait la canicule, on s'est pris la tempête", lâchait hier, en Isère, un militant UMP. Personne ne l'a vue venir et qui peut dire comment ça finira ? Quand tous les jours, un nouvel élément vient ébranler le pouvoir. "Et maintenant, on fait quoi ?" La question, et le silence qui va avec. S'expliquer, gagner du temps, croire en l'accalmie ou aux vacances, lâcher son ministre, remanier...

Partir à l'Ile de Pâques, en Nouvelle-Guinée. Ou au Cap Nègre.

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