mercredi 17 septembre 2014
Islamo-barbarie
Lundi, au moment même où les Rafales français menaient leurs premiers vols de reconnaissance au-dessus du territoire irakien, s’ouvrait donc à Paris la fameuse conférence internationale sur l’Irak réunissant une trentaine de pays. Une réunion au cours de laquelle tous se sont vaguement engagés à apporter « une réponse globale » à la menace des djihadistes de l’Etat islamique, symboliquement rebaptisé « Daech ». Symboliquement parce que, dans cette guerre qui a été déclarée à l’Occident depuis longtemps déjà et qui vise à convertir la planète entière, il ne faut surtout pas parler d’islam ni d’islamistes.
Avec ses chiens de garde du politiquement correct et ses milices antiracistes, la France – personne ne s’en étonnera – est bien sûr en pointe dans ce domaine. Et la place manque, ici, pour rappeler les incessants appels à « ne pas faire d’amalgame », ainsi que les innombrables périphrases utilisées par notreclasse politico-médiatique chaque fois qu’un Mérah ou qu’un Nemmouche massacre des innocents au nom d’Allah. Pour autant, elle n’en a pas l’exclusivité. Chacun a encore en mémoire la grotesque déclaration d’Obama, au lendemain de la décapitation de James Foley par les islamo-terroristes de l’EI, nous expliquant que ce groupe musulman ne parle « au nom d’aucune religion » ! Et hier encore, Yves Brunaud pointait très justement du doigt, en une de Présent, la lâcheté d’un David Cameron dédouanant l’islam après l’égorgement de David Haines.
Une attitude que l’on peut, certes, expliquer, comme le faisait récemment Eric Zemmour, par le fait qu’on ne peut à la fois nous vanter à longueur de journée « l’islam religion de paix » et nous montrer un islam religion de guerre, dans un pays qui prône le multiculturalisme et le vivre-ensemble. Mais peut-être plus encore par le fait que l’ennemi islamiste est dans nos murs et y mène déjà son djihad.
Constructions de mosquées, port du voile, menus halal, piscines réservées… Pas un jour, en effet, sans une revendication de plus. Et pas un jour sans une concession supplémentaire. Surtout, à force d’immigration massive, l’Occident a « libanisé » son sol et favorisé la naissance d’enclaves où ne sont plus écoutés que les mollahs. Présent rappelait récemment la situation catastrophique de la Grande-Bretagne, où la population musulmane croît dix fois plus vite que la population de souche et devrait, selon certains experts, être majoritaire en 2050. Déjà, les rassemblements de fous d’Allah lançant des fatwas en toute liberté y sont quasi quotidiens, des patrouilles musulmanes y font régner la terreur et l’on y fabrique chaque jour toujours plus de candidats au djihad. La France, avec ses banlieues islamisées et ses 900 djihadistes, la Belgique, avec ses quartiers bruxellois sous le joug de la loi islamique, ou encore l’Allemagne, avec sa police de la charia patrouillant dans les rues de Wuppertal, en sont au même point.
La vérité, c’est que les responsables occidentaux ne sont plus maîtres de leurs décisions et se demandent aujourd’hui comment intervenir en Irak sans provoquer un embrasement sur leur propre sol.
En cela, la présence, dans la coalition de John Kerry, du Qatar ou encore de l’Arabie saoudite, qui ont abondamment financé les barbares de l’EI, qui arrosent les pires mouvements islamistes de la planète et « investissent » aujourd’hui dans nos banlieues ethniques, prend tout son sens. Les Occidentaux pensent éviter d’apparaître aux yeux de leurs musulmans comme – horresco referens – de « nouveaux croisés » et espèrent limiter la casse sur leur sol. Quant à ces pays, qui ne reconnaissent que la charia et refusent toute interprétation autre que littérale du Coran, ils trouvent là l’occasion d’éliminer un élève devenu gênant parce que trop révélateur du véritable visage de l’islam.
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