jeudi 16 mai 2013
Consigny : la gauche folle !
Consigny : la gauche folle !
À gauche fleurissent des think tanks, tant à gauche sont nombreux ceux qui n'ont rien à faire. Un petit nouveau vient de naître : Cartes sur table - Des idées pour la gauche. Miam. Ainsi que le relève Robert Magnani dans son billet du 28 mars 2013 sur le site de Mediapart, le char à penser se présente ainsi : "Composé de jeunes âgés de 25 à 35 ans, le nouveau think tank Cartes sur tablerevendique un autre rôle, celui de poil à gratter. Une responsabilité qui sied à leur génération et que ces sympathisants PS, Front de gauche ou Europe Écologie-Les Verts, jugent d'autant plus nécessaire que la gauche est au pouvoir."
Les jeunes en question se disent doctorants en philosophie et en économie, urbanistes et "politistes" (si avec ça on ne résout pas le problème du chômage !). Ils appartiennent donc, comme ils l'affirment eux-mêmes, à la fameuse "gauche de la gauche", celle qui fait n'importe quoi au Parlement, croit encore à la lutte des classes et raisonne comme si la mondialisation n'existait pas. Monsieur Magnani attire notre attention sur la 83e proposition (ils en ont formulé 100) de ce groupuscule : "Inclure dans l'assiette de l'impôt sur le revenu les revenus fictifs que le propriétaire tire de sa résidence principale. De même que placer de l'argent sur un livret d'épargne génère un revenu (taux d'intérêt versé par la banque), acheter son logement principal rapporte un revenu fictif (le loyer qu'on n'a pas à payer). Et de même que les intérêts des placements, ces loyers fictifs devraient être imposés sur le revenu, après déduction des intérêts d'emprunt."
La gauche vient d'inventer l'impôt sur l'absence de revenu. Magique. Outre le fait qu'une telle mesure pourrait faire double emploi avec l'ISF (mais on n'aura qu'à créer une taxe sur le non-assujettissement à l'ISF), elle en dit long sur le niveau de folie qui règne chez les socialistes et leurs sinistres alliés. Ils ne parlent pas de compétitivité, de créativité, d'imagination ou même de rêve, mais d'impôt, encore et toujours, comme des ogres.
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