TOUT EST DIT

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samedi 14 juillet 2012

PSA : La droite "était parfaitement au courant" selon le PS

Pour Najat Vallaud-Belkacem, porte-parole du gouvernement, Nicolas Sarkozy et François Fillon savaient que PSA préparait un plan social de grande ampleur. Il aurait cependant été caché pour des raisons électorales.
Après le coup de massue, le temps est venu de désigner un coupable. Et pour les socialistes, il est tout trouvé : « Le gouvernement précédent était parfaitement au courant de ce qui se préparait », a ainsi affirmé vendredi Najat Vallaud-Belkacem, porte-parole du gouvernement, au lendemain de l'annonce faite par le groupe PSA Peugeot Citroën de supprimer 8.000 postes et de fermer son usine d'Aulnay (Seine-Saint-Denis).
Pour la ministre des Droits des femmes, qui intervenait sur i-Télé, la droite aurait même « obtenu le silence de PSA pour s'éviter d'avoir à subir les foudres en pleine campagne électorale d'une telle annonce ». « La réalité, c'est que cette décision a été prise depuis longtemps et que rien n'a été fait, ni pour la préparer et préparer notamment la reconversion des salariés, ni pour l'empêcher », a-t-elle insisté. « Le gouvernement précédent a dépensé des milliards d'euros pour soutenir PSA par exemple ces dernières années sans aucune contrepartie », a-t-elle encore condamné.

« Pas un enjeu électoral »

Faux, a pour sa part rétorqué Philippe Varin qui a rejeté en bloc les accusations de Najat Vallaud-Belkacem. « Évidemment, c'est une décision tellement importante qu'il n'était pas question d'en faire un enjeu de la période électorale », a déclaré le patron du groupe PSA sur RTL. « Ce sont des décisions extrêmement lourdes à prendre », a-t-il précisé, ajoutant que « la crise des dettes souveraines en Europe du milieu de l'année dernière a changé la donne sur le marché européen ». « Dans le premier semestre de cette année, nous nous sommes rendus compte que cette crise était durable et qu'il fallait prendre des mesures car nos usines tournent à mi-capacité », s'est-il justifié tout en précisant qu'il ne demandait pas d'« aide directe » au gouvernement, mais plutôt une baisse « massive » du coût du travail.

« Arrêter de jouer aux pompiers »

Najat Vallaud-Belkacem a par ailleurs indiqué que l'État allait s'impliquer au « maximum pour aider les salariés » : « C'est aujourd'hui notre priorité », a-t-elle assuré. Selon la ministre des Droits des femmes, « l'État doit être stratège. Lorsqu'il intervient pour soutenir l'activité productive, ce qui doit être son rôle indéniablement (...), il faut qu'il le fasse en ayant à l'esprit à la fois la compétitivité des entreprises mais aussi les intérêts des salariés ». Il s'agit, selon elle, de « trouver une solution pour chacun des salariés (de PSA) et de faire en sorte, de façon plus générale, d'arrêter de jouer aux pompiers en permanence (et) d'élaborer un plan pour la filière automobile ».
Selon Frédéric Saint-Geours, l'un des dirigeants du groupe PSA, « tous les mois, depuis un an, nous dépensons 200 millions d'euros de plus que nous gagnons. C'est donc 200 millions de trésorerie qui sortent du groupe ». Le constructeur, qui avait déjà vu son bénéfice net divisé par deux en 2011 (à 580 millions d'euros), assure avoir enregistré une perte nette au premier semestre 2012, dont l'ampleur n'est toutefois pas précisée. Sa division automobile a quant à elle accusé une perte opérationnelle courante de l'ordre de 700 millions d'euros au premier semestre.

OH LA PAUV' LOULOUTE ! Ê CROYAIT P'T'ÊTE 
QUE LA POLITIQUE C'ÉTAIT QUOI ?

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