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mercredi 28 septembre 2011

François Fillon accuse la gauche de "fouler aux pieds" la présomption d'innocence

François Fillon a accusé la gauche de "fouler aux pieds" la présomption d'innocence dans le dossier Karachi et dénoncé un climat de suspicion qui mine selon lui les institutions républicaines, mardi 27 septembre, lors de la séance de questions au gouvernement à l'Assemblée nationale.

"La vérité, c'est qu'hier la gauche se drapait dans la présomption d'innocence pour protéger Dominique Strauss-Kahn. Aujourd'hui, vous la foulez aux pieds, cette présomption d'innocence. La présomption d'innocence dans votre conception de la République, c'est pour la gauche, pas pour la droite", a clamé le premier ministre. "C'est une drôle de conception de la République", a-t-il ajouté, tandis que les députés de la majorité accueillaient ses déclarations par des applaudissements debout.
M. Fillon répondait à une question du chef de file des députés socialistes, Jean-Marc Ayrault, sur le basculement du Sénat à gauche et sur la politique du gouvernement. Mais il s'est emporté en évoquant une précédente question posée par Noël Mamère (EELV), sur Karachi, à laquelle il avait laissé répondre le garde des Sceaux Michel Mercier. François Fillon s'est dit "scandalisé" par les "amalgames émanant d'un élu de la République qui ose accuser des membres de la majorité et du gouvernement d'avoir du sang sur les mains".

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"Mais de quel droit, M. Mamère, pouvez-vous faire le lien entre l'attentat de Karachi et le financement d'une campagne électorale présidentielle qui a eu lieu neuf ans avant [celle d'Edouard Balladur en 1994-95]? Rien ne vous permet d'avancer ces accusations", s'est exclamé M. Fillon. "Je vous le dis, je suis inquiet de voir notre démocratie traversée par ce climat de suspicion permanente (...), où l'on s'accuse sans preuve, où l'on insinue, où l'on spécule, où l'on fait circuler de faux documents", a-t-il poursuivi.


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"En vous faisant les complices de ceux qui n'ont pas d'autres objectifs que de déstabiliser la République, vous ne commettez pas seulement une faute politique, vous commettez une faute morale", a asséné le premier ministre, à l'adresse de M. Ayrault. Le terme de "faute morale" avait été utilisé le 18 septembre sur TF1 par Dominique Strauss-Kahn pour catactériser la relation sexuelle qu'il a eue avec une femme de chambre d'un hôtel de New York le 14 mai dernier. L'ancien directeur général du Fonds monetaire international avait été inculpé de tentative de viol mais a bénéficié d'un abandon des poursuites aux Etats-Unis.

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