«Pas de marionnettistes chez nous !»
Tractations ou simples images pour brouiller les pistes ? Exemple avec cet aparté entre Julien Dray, qui a pris ses distances avec Ségolène Royal, et Vincent Peillon, toujours proche de l'ex-candidate à la présidentielle. Un entretien détendu sur un escalier, café à la main. Suffisamment loin pour ne pas être entendus, mais assez près des caméras pour être aperçus. «Ça ne veut rien dire, tout le monde discute avec tout le monde. C'est nécessaire, car le Congrès peut être celui de tous les dangers», avertit le député André Vallini, qui plaide pour un grand accord Delanoë/Royal/Aubry sans la gauche du PS. «Hors de question», rétorquent dans la foulée deux proches de Ségolène Royal, pour qui cette Convention nationale n'est qu'une «danse du ventre» avant le grand coup de pied dans la fourmilière qu'il souhaite donner.
Sous-entendu la mise à la retraite des «éléphants» et la marginalisation de la gauche du PS pour laisser place à une «ligne authentiquement réformiste». Pas peur d'aller au combat glaive à la main, ces mêmes partisans de Royal qui affirment même qu'il n'y a pas de «signature possible» avec François Hollande puisqu'il incarne les onze dernières années du PS. Le passé. «Pas de marionnettistes chez nous !», assènent-ils également.
dimanche 15 juin 2008
LES TONTONS FLINGUEURS OU LES PIEDS NIKLÉS ?
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